Après une édition réussie à Toulon, HyPorts, la conférence thématique sur l’hydrogène dans les ports va se décliner au Canada. Ce sera à Trois-Rivières, au Québec, les 5 et 6 novembre.
Un atelier a eu lieu ce matin pour présenter la ville de Trois-Rivières, au Québec. Visitée par Jacques Cartier, ex-capitale mondiale du papier et aujourd’hui ville universitaire tournée vers le développement durable, ce spot accueillera une édition Hyports Canada 2024. Dans sa présentation, David Berthelot, directeur du développement de IDE (Innovation et Développement Economique) Trois-Rivières s’est attaché à décrire les atouts du site, qui est aussi une ville portuaire.
Trois-Rivières se situe en effet dans la région des Grands Lacs avec un accès aux Etats-Unis. On peut y trouver des bateaux de tous types, du cargo au vraquier, en passant par le roulier et le porte-conteneurs. Avec humour, l’intervenant a rappelé qu’il peut faire très froid (moins 30, voire moins 40 degrés l’hiver) et que cela permet de tester la résilience des carburants et des moteurs. Il a utilisé le terme de port-laboratoire.
Et le rapport avec l’hydrogène ? Simple, la ville héberge l’UQTR, qui travaille justement sur l’hydrogène. Et elle a accueilli le 12 mars une journée organisée par Hydrogène Québec. Par ailleurs, Trois-Rivières n’est qu’à 22 km de Bécancour, où Air Liquide exploite l’un des plus gros électrolyseurs du monde (20 MW). Et c’est aussi dans la région qu’un méga-projet va voir le jour, sous l’impulsion du groupe TES dans la province de Mauricie avec un électrolyseur de 500 MW.
Localement, Trois-Rivières dispose d’industries qui peuvent potentiellement consommer de l’hydrogène. Il se trouve également que la ville a été désignée zone d’innovation au sein de la Vallée de la Transition Energétique poussée par le gouvernement du Québec. Et l’hydrogène fait partie du périmètre, tout comme les batteries et la décarbonation de l’industrie et du secteur portuaire.
Par ailleurs, Hyvolution va aussi décliner une édition locale en 2025.