Hyundai s’intéresse aux e-fuels à base d’hydrogène

Alors que l’on parle de plus en plus d’hydrogène comme carburant dans un moteur à combustion, le constructeur coréen va travailler avec le pétrolier Aramco sur des e-fuels en Arabie Saoudite.

Pour Hyundai, il n’y a pas de contradiction. Alors qu’il prépare la transition vers le zéro émission, avec à la fois la batterie et la pile à combustible, il poursuit ses recherches pour minimiser les émissions des moteurs à combustion. Et un accord de coopération a été conclu en Arabie Saoudite avec le pétrolier Aramco et l’institut KAUST (Université de la science et de la technologie du Roi Abdullah). Il vise à développer un moteur à combustion ultra-pauvre utilisant un carburant synthétique produit à partir d’hydrogène vert, obtenu par électrolyse. Cet « e-fuel » réduit de 80 % les émissions de CO2.

Pendant deux ans, les trois partenaires vont travailler ensemble. Hyundai fournira le moteur, tandis qu’Aramco travaillera sur la formulation des e-fuels, l’institut KAUST se chargeant de la modélisation et des tests. Ils essaieront de déterminer quel gain pourrait apporter un carburant à base d’hydrogène sur un véhicule hybride, en comparaison avec une essence classique.

« Ce sera la clé pour réussir la transition énergétique en attendant l’électrique », annonce le français Alain Raposo (ex de Renault et de PSA), Vice-président chez Hyundai en charge du développement des moteurs et de l’électrification.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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