Dans le cadre de la révision de la stratégie nationale, le gouvernement s’ouvre aux importations afin de compléter la production nationale. Il souhaite, en même temps, promouvoir la filière française à l’export.
En préambule, le document mis en ligne depuis vendredi estime que l’existence de flux d’hydrogène entre continents est plausible à l’horizon 2040. Le recours aux importations d’hydrogène décarboné à moyen terme pourrait représenter des opportunités, en complément de la production locale. C’est la raison pour laquelle une mission a été confiée à des services de l’Etat. Visant la date de 2030, où les volumes seront encore limités, l’étude permettra de déterminer sous quelle forme l’hydrogène sera importé (liquide, gazeux, ammoniac, e-fuels, minerai de fer), quel type d’infrastructures il convient de développer et comment seront régulées ces importations. Le rapport sera remis au premier trimestre 2024.
Dans le même temps, la stratégie française se projette également à l’international. Certaines entreprises comme Air Liquide, Hynamics, Lhyfe et TotalEnergies sont déjà présents dans plusieurs pays. Les pouvoirs publics veulent les accompagner, via le crédit-export et le concours de Business France.
L’ambition est aussi de définir des standards internationaux et des processus de normalisation, en particulier dans la certification de l’hydrogène. Un soutien sera apporté aux travaux de l’IHPE dans ce domaine. La France propose aussi de déployer et de financier des conseillers techniques afin de faire bénéficier à d’autres pays d’opportunités pour assurer leur transition énergétique. Des conseillers hydrogène pourraient être déployés sur quelques marchés prioritaires.
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