Turbine à hydrogène, hydrogéniers et même moto à l’hydrogène, le groupe japonais a profité du World Hydrogen Summit pour mettre en avant son expertise.
Le Japon était bien présent à Rotterdam et on peut en dire autant de Kawasaki. Le groupe a notamment mis l’accent sur le transport d’hydrogène. Il faut rappeler à ce sujet qu’il a élaboré le Suiso Frontier (suiso veut dire hydrogène en japonais), le premier navire au monde à transporter de l’hydrogène liquide. Ce projet avait été mené dans le cadre du consortium Hystra. La bateau a fait son premier voyage entre l’Australie et le Japon.
Le WHS a été l’occasion de présenter des hydrogéniers encore plus gros, celui de moyenne taille étant exposé sous la forme d’une maquette avec simplement la mention LH2. Les dimensions sont impressionnantes par rapport au Suiso Frontier qui paraît minuscule en comparaison (bien que mesurant 116 m et transportant 1250 m3 d’hydrogène). Le groupe estime qu’il faut en effet pouvoir transporter de grosses quantités d’hydrogène low cost. La cryogénisation permet de réduire le volume d’un facteur 800, le défi étant alors de maintenir une température de moins 253 degrés. Les hydrogéniers seront adaptés en fonction des différentes zones du monde.
En vérité, Kawasaki entend se positionner sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de la production aux applications finales (dont la moto avec moteur à hydrogène), en passant par le transport et le stockage. Un autre pan de sa stratégie concerne les turbines fonctionnant 100 % à l’hydrogène, le groupe japonais revendiquant la primauté dans ce domaine.
Retrouvez ici la page de Kawasaki sur l’hydrogène. Et ici le communiqué sur la présence du groupe à Rotterdam.
Pour en savoir plus sur l’offre hydrogène de Kawasaki, vous pouvez lire cet article.