McPhy : un chiffre d’affaires en hausse

McPhy chiffre d'affaires

McPhy a réalisé 7 M de chiffre d’affaires au premier semestre (+ 35 % par rapport à la même période en 2022) et affiche un carnet de commandes à 33,4 M (+ 9 %).

McPhy affiche des performances solides depuis le début de l’année, avec un chiffre d’affaires qui se répartit à 59 % avec les électrolyseurs et à 41 % avec les stations. Le bilan est atténué par le report du projet CEOG en Guyane (lire notre article) et la reprise de deux stations d’ancienne génération.

Le Directeur Général, Jean-Baptiste Lucas, estime que la société a franchi de nouveaux jalons pour son passage à l’échelle. Il s’agit de l’automatisation de la ligne d’assemblage des stacks dans l’usine de San Miniato (Italie) et la sortie de terre de la Gigafactory à Belfort. Par ailleurs, elle a amorcé un développement à l’international grâce à un partenariat très prometteur avec le groupe indien Larsen & Toubro (L&T).

McPhy met aussi en avant deux contrats remportés lors du premier semestre. Le premier concerne un ambitieux projet d’acier bas-carbone avec ArcelorMittal et VEO. Il prévoit la construction d’une usine pilote d’électrolyse à Eisenhüttenstadt en Allemagne, en collaboration avec l’université technique de Brandenbourg. McPhy fournira deux électrolyseurs McLyzer d’une puissance de 1 MW chacun et assurera un contrat de service d’une durée de cinq ans. Le second concerne un projet de « métal vert » avec le Groupe Plansee. Le groupe français fournira un électrolyseur McLyzer 800-30 qui sera installé sur le site de Reutte, en Autriche, et assurera également les services de maintenance de l’équipement à long terme.

Vous voulez en savoir plus sur McPhy ? Alors nos 2 derniers articles sur le groupe devraient vous intéresser. Vous pouvez les lire ici et .

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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