Membranes : 200 millions investis en France par Chemour

The Chemours Company veut augmenter ses capacités de production de matériaux pour des membranes PEM. Une aubaine pour le site de Villers-Saint-Paul dans l’Oise.

Si vous ne connaissez pas The Chemours Company, sachez que c’est une société internationale du secteur de la chimie, leader sur le marché des technologies du titane, des solutions thermiques et spécialisées et des matières à haute performance. Elle développe également une technologie de matériaux pour les membranes PEM sous le nom de Nafion, très utiles pour l’électrolyse et la production d’hydrogène vert.

La société, basée à Wilmington, dans le Delaware, a prévu d’investir 200 millions de dollars pour augmenter ses capacités de production. Et la bonne nouvelle, c’est qu’elle se fera en France. Cet investissement sera en effet réalisé sur le site de production de Chemours à Villers-Saint-Paul, dans les Hauts-de-France. Le groupe prévoit une superficie de 40 hectares, qui comprendra le développement de la production d’ionomères et des membranes associées afin de fournir une capacité supplémentaire dans la chaîne d’approvisionnement des matériaux Nafion. Le site devrait gagner environ 80 emplois à temps plein et une cinquantaine de postes en sous-traitance à long terme.

L’investissement de Chemours vient s’ajouter aux efforts déployés aux États-Unis pour disposer d’une chaîne d’approvisionnement fiable et d’une capacité robuste au service de l’économie de l’hydrogène. L’entreprise soutient l’initiative Hydrogen Shot du ministère américain de l’énergie et à l’initiative régionale d’une plateforme d’hydrogène, ainsi que le lancement du Clean Hydrogen Partnership and Center for Clean Hydrogen avec l’université du Delaware aux États-Unis. Chemours est également membre actif du Hydrogen Council, d’Hydrogen Europe et de la Renewable Hydrogen Coalition.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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