Dans le cadre de Nikola World, l’événement qu’il organise au printemps, le 16 avril prochain à son siège de Phoenix (Arizona), le constructeur américain de camions va annoncer des versions à batterie pour le Nikola Tre. Il prévoit en effet des capacités de 500 kWh, 750 kWh et 1 Mwh.
Certains sites en déduisent que Nikola réduit la voilure dans l’hydrogène et se convertit à la solution de Tesla et de Daimler, qui prévoient de sortir des camions à batterie.
Pourtant, à condition de savoir lire l’anglais, il suffit d’aller sur le fil Twitter de Nikola. On peut y lire que l’hydrogène est la solution la plus adaptée pour le transport de longue distance, même en tenant compte des coûts de l’hydrogène. La chaîne de traction avec pile à combustible est moins lourde que celle qui mise exclusivement sur les batteries. Et elle est plus performante.
L’offre électrique à batterie représente donc une alternative pour les transporteurs qui font de courtes distances.
Pour Nikola, l’hydrogène et l’électrique à batterie ne devraient pas être opposés. L’ennemi, c’est le moteur à combustion interne, proclame la compagnie qui accompagne ses tweets du hashtag #dieselisdead.