Dans le document mis en consultation depuis le 15 décembre, et jusqu’au 19 janvier, l’Etat évoque la question du stockage afin de stabiliser le réseau électrique.
La stratégie nationale suggère de « faire du déploiement de l’hydrogène une opportunité pour flexibiliser notre système énergétique ». C’est d’ailleurs un point qu’avait abordé Emmanuel Macron, lors de son intervention à Toulouse, le 11 décembre. Dans la mesure où le développement de l’électrolyse (6,5 GW en 2030, 10 GW en 2035), conduira à une augmentation de la demande d’électricité, RTE préconise de développer la flexibilité de la demande.
Il s’agit, d’une part, d’atténuer les pointes de consommation, en encourageant les possibilités de réduction de consommation des électrolyseurs (ce qu’on appelle l’effacement) sur ces périodes. Et d’autre part, de favoriser le fonctionnement, lors des périodes où l’électricité est peu coûteuse et où la production bas-carbone est abondante. L’effacement des électrolyseurs implique la mise en place de stockages suffisants ou la mobilisation de capacités excédentaires de production non-électrolytique, afin de permettre de maintenir l’approvisionnement en continu en hydrogène des clients industriels.
Les principaux sites potentiels identifiés pour ce stockage se situent à proximité des hubs de Fos-sur-Mer et de Lyon. Il s’agit des sites de Manosque (projet HyGreen) et d’Etrez dans l’Ain (pour le projet Hypster d’Engie).
Pour en savoir plus sur le stockage en cavité saline, voici un article sur le site de l’Ineris.
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