En dehors des 500 Mirai, qui feront partie de la flotte officielle des Jeux, le constructeur japonais prévoit de montrer les autres applications de l’hydrogène dans la mobilité.
Sur la page dédiée aux JO de Paris, on peut lire que Toyota « proposera jusqu’à 10 applications hydrogène différentes afin de présenter un écosystème hydrogène et de promouvoir le déploiement continu d’une infrastructure de ravitaillement ». Lors d’un forum qui s’est tenu en décembre dernier, au siège de Toyota Europe, le Chief Corporate Officer Matt Harrison avait révélé que le constructeur présenterait des bus, des camions, des autocars, des chariots-élévateurs et même des bateaux sur la Seine.
Des autocars rétrofités
Toyota avait déjà annoncé que des autocars rétrofités à l’hydrogène seraient mis en service pendant les Jeux. Le constructeur fournira des modules de pile à combustible à GCK qui est chargé de convertir dix autocars d’occasion en véhicules électriques. Les autocars convertis seront achetés par B.E. Green, entreprise française fournissant des services de transport neutres en carbone, qui les intègrera à sa flotte existante à l’issue des Jeux.
S’agissant des bus, Toyota aborde ce marché en partenariat avec Caetano. Le premier bus à hydrogène livré en France date de décembre 2021. La France fait partie des pays ciblés par Toyota Europe et le plus gros contrat à ce jour est celui de Strasbourg avec 60 bus sur 5 ans. Et en ce qui concerne les camions, Hyliko est un partenaire de l’industriel japonais. L’entreprise va entrer dans le concret cette année, avec des véhicules qui seront déployés dans le cadre du plan Grand-ParHY et visibles dans son centre de Villabé, au sud de Paris.
Toyota sur Seine
On sait aussi que le constructeur embarque sa pile à bord d’Energy Observer, qui sera à quai à Paris pendant les JO de Paris et même après. La pile de Toyota est aussi intégrée à bord des groupes électrogènes d’EODev, dont plus de cent exemplaires ont déjà été vendus. Cette même société propose aussi des range extender qui sont utilisés par quelques bateaux. EODEv avait remporté avec NepTech un appel à innovations « Mobilités Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 » dans la catégorie Nouvelles Mobilités & Mobilités Actives, section « Fluvial ». Mais, le projet ne va pas se concrétiser. En revanche, nous avons appris que deux bateaux avec une pile Toyota navigueront sur la Seine pendant les JO.
Dans son discours, Matt Harrison de Toyota Europe avait souligné que « tout cela était en phase avec les ambitions de la région parisienne, qui place l’hydrogène au premier rang de sa stratégie et souhaite utiliser 100 % d’énergies renouvelables en 2050 ». Et ce dirigeant d’ajouter : « La France croit en l’hydrogène et nous aussi ».
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