A l’occasion de notre visite sur le circuit de Dreux, où Toyota propose un événement sur le thème de la mobilité, nous avons pu faire l’essai du pick up à hydrogène et monter à bord de la Yaris H2 Concept.
Toyota France avait proposé de nous inviter pour un essai du pick-up Hilux, mais cela ne s’est pas fait. C’est donc grâce à Toyota Motor Europe (impressionné par notre couverture de l’hydrogène au sein des JO) que nous avons pu venir sur le circuit de Dreux, avant même les sessions prévues pour la presse après le 15 août. Comme nous l’avons déjà écrit, le constructeur japonais a réuni de quoi faire un véritable salon de la mobilité à hydrogène.
Et justement, c’était l’occasion de prendre le volant du Hilux. Ce modèle, réalisé en Grande-Bretagne dans le cadre d’un programme de coopération, et que nous avions déjà vu aux 24 h du Mans, était bien mis en avant à Dreux. Il était exposé en statique, mais aussi disponible à l’essai. Précisons tout de suite que le format de l’événement Toyota, axé sur une conférence et des animations, ne laissait guère de temps pour conduire. Néanmoins, on peut saluer la volonté de pouvoir tester sur un tour différents véhicules, y compris des prototypes.
S’agissant du Hilux, nous avons pu faire un tour du circuit. Et en roulant en peloton. C’est un peu frustrant, mais malgré tout, c’était suffisant pour apprécier le silence de fonctionnement, l’absence de vibrations et l’incroyable douceur de conduite. Difficile de croire qu’on tenait le volant (placé à droite) d’un pick-up, tant ce modèle paraît maniable. Précisons qu’un Hilux électrique était aussi disponible à l’essai.
Juste auparavant, j’avais pu faire un tour en tant que passager du Hilux qui roule au Dakar. Un pick-up qui carbure avec des carburants réduisant de 70 % les émissions de carbone. Piloté par le brésilien Lucas Morales, l’engin nous a bien secoué.
Un tour à bord de la Yaris GR H2 Concept
Mais le meilleur restait à venir. Hydrogen Today a pu prendre place à bord de la Yaris GR H2 Concept. Impossible de prendre des photos de l’écran de bord (c’était interdit), mais on a pu apprécier ce roulage sur le circuit en asphalte de Dreux. La voiture pousse autant que son équivalent à l’essence. Le moteur à combustion avec de l’hydrogène semble être une voie pour Toyota qui, clairement a mis l’accent là-dessus. Sur le circuit, on pouvait aussi rouler en passager avec un buggy Lexus ROV à moteur H2. Et en statique, il y avait aussi le buggy Hyse du Dakar, ainsi que la voiture de course à hydrogène développée pour les 24 h du Mans. Ce dernier bolide embarque un moteur, et non une pile à combustible.
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