Alpine : l’hydrogène est aussi dans les plans pour 2030

Alpine hydrogène 2030

Alpine : l’hydrogène est aussi dans les plans pour 2030

La marque sportive de Renault, Alpine, qui a annoncé sa feuille de route pour la fin de la décennie, va surtout miser sur l’électrique à batterie. Mais, l’hydrogène n est pas oublié.

C’est donc au cours de l’Alpine Future Tour, un événement organisé lundi dernier à Enstone (au siège de l’écurie de Formule 1 en Angleterre), que ce plan a été annoncé. La marque parle d’une révolution avec un nouveau modèle par an et la neutralité carbone de la production d’ici 2030. Les véhicules seront surtout électriques à batterie (dont la citadine A290, un crossover et une A110 électrique).

Un moteur hydrogène pour la piste et la route

Cependant, à côté de sa future plateforme APP (Alpine Performance Platform), le constructeur développera ses propres technologies pour ses modèles sportifs exclusifs. Et parmi elles, il y aura le moteur hydrogène à combustion interne. La présentation de l’Alpine Future Tour parle d’une rupture à propos de ce moteur H2, qui se destine à la fois à des voitures de course et à des véhicules de route. Il y est fait référence à l’excellence de l’ingénierie.

Partenaire d’un projet de bateau volant à l’hydrogène

Et ce n’est pas tout. La même présentation mentionne également le projet de bateau volant de la start-up Aqualines. Basée à Bayonne, elle développe des engins à effet de sol qui combinent le principe du bateau et de l’avion. C’est une solution de mobilité verte maritime à grande vitesse (entre 200 et 320 km/h au-dessus de l’eau), avec une motorisation électrique/hydrogène. Le rôle d’Alpine a été d’aider la start-up au niveau de l’aérodynamisme, du design, de l’électronique et de la production. Le projet a été mené pendant trois mois en fin d’année dernière.

Lire nos articles sur Alpine et l’hydrogène, ici, et là.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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