Au début du mois de février, DHL a mis en service un camion à l’hydrogène. Rétrofité sur la base d’un Mercedes Atego, il va être testé pendant un an.
Et si ce camion s’appelle Paul, c’est parce qu’il a été converti par l’entreprise Paul Nutzfahrzeuge GmbH. C’est le second du genre pour DHL, qui disposait déjà d’un véhicule similaire pour la livraison de colis à l’ouest de Cologne. Les deux poids-lourds ont une autonomie de 400 km avec leur remorque. Ils sont opérés sur la base d’un modèle de tarification à l’usage, mis en place par Shell, et suivis par l’entretien dans un atelier de Daimler Truck.
Une approche neutre des technologies
« À l’heure actuelle, il n’y a pas vraiment de technologie qui s’impose et nous devons avoir une approche technologique neutre, en regardant à la fois les batteries et la technologie des piles à combustible qui permet de parcourir de grandes distances et de faire vite le plein », justifie Thomas Vogel, le CEO de DHL fret.
Le groupe s’est fixé l’objectif de réduire de 29 millions de tonnes ses émissions de CO2 d’ici 2050. À ce stade, la flotte compte en Allemagne 150 véhicules bas carbone. Dans le courant de l’année, d’autres opérations pilotes seront mises en place, tant avec des camions à batteries qu’avec des camions à hydrogène.
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