À l’approche du salon de la technologie, l’équipementier a organisé un talk vidéo sur LinkedIn. L’occasion de présenter ses innovations et d’évoquer la décarbonation de la mobilité à travers l’hydrogène.
Patrick Koller, le CEO de l’entreprise, a abordé assez vite les questions liées à l’énergie. Il a indiqué que c’était une « opportunité pour montrer l’agilité de l’industrie, alors que se présente la plus grande révolution de l’automobile ». « Et cette révolution ne concerne pas que la chaîne de propulsion, mais tout ce qu’on fait dans le véhicule », a-t-il souligné ». Mais, le dirigeant souhaite en même temps que « la décarbonation puise préserver la liberté de se déplacer et que les véhicules restent accessibles ».
Forvia voit un potentiel dans la mobilité lourde
Répondant à une question portant spécifiquement sur l’hydrogène, M. Koller a mis en avant l’autonomie et le temps de remplissage. Il a aussi insisté sur la charge utile. « Sur un véhicule électrique à batteries, on ajoute du poids et on réduit l’espace, ce qui a un impact sur la charge utile », a souligné le CEO de Forvia. « Nous croyons au potentiel de l’hydrogène pour les véhicules utilitaires et pour les camions », a-t-il poursuivi, en se montrant confiant sur la capacité de son groupe à atteindre la parité avec les packs de batteries.
En complément, le Directeur technique de Forvia, Christophe Aufrère, a rappelé qu’il y avait deux façons de proposer de l’hydrogène, avec une pile à combustible, ou avec un moteur à combustion qui brûle de l’hydrogène, plutôt que de l’essence. « Les délais seront plus courts pour proposer des moteurs à hydrogène, mais les deux auront un marché », a-t-il indiqué. Un avis partagé par Patrick Koller, qui a ajouté à la liste les e-fuels.
Forvia communiquera sur l’hydrogène au CES de Las Vegas et en dira peut-être un peu plus sur l’identité du constructeur automobile qui lui a confié un contrat pour la fourniture de réservoirs aux Etats-Unis.