Le groupe Freudenberg se positionne de plus en plus dans l’hydrogène, à travers des piles à combustible mais aussi les joints d’étanchéité qui vont permettre de répondre à d’autres marchés que la mobilité.
D’après son site, la branche FST (Freudenberg Sealing Technologies) travaille sur les piles depuis les années 90. Son expertise s’est appliquée sur des chariots-élévateurs aux trains, en passant par les véhicules commerciaux et les drones. Il y a un peu moins d’un an, le groupe a annoncé un partenariat avec son compatriote ZF pour développer des chaînes de traction électrique-hydrogène pour les camions.
Freudenberg produit également des joints d’étanchéité. C’est même le leader européen en la matière dans l’automobile. Mais, alors que le moteur thermique est amené à décliner, en raison de la montée en puissance de l’électrique, le site de Chamboret, en Haute-Vienne va se diversifier. Les joints plats vont être adaptés pour les électrolyseurs. La société mène la transformation dans le cadre du projet Ovide H2, qui a été retenu par France 2030.
Le groupe doit développer de nouveaux matériaux et process adaptés au monde de l’hydrogène, mais aussi investir dans des moyens humains, avec l’acquisition de nouveaux talents capables d’accompagner à la fois la montée en puissance des compétences et la future croissance de l’entreprise.
L’hydrogène est « l’énergie du futur, selon Christian Favetto, le directeur du site, cité par France Bleu. « Elle sera sous peu très demandée par l’industrie sidérurgique, la papeterie ou encore le béton. De grandes consommatrices d’énergie », souligne-t-il.
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