Nikola fait son show

A l’occasion de son événement Nikola World, organisé en début de semaine à son siège de Phoenix (Arizona), le fabricant de camions a révélé devant plusieurs milliers d’invités 5 véhicules zéro émission. Le plus attendu était évidemment le Nikola Two, le camion à hydrogène que Budweiser a commandé à 800 exemplaires. La fête a permis aussi de voir pour la première fois le Nikola Tre, la version adaptée à l’Europe et équipée également d’une pile à combustible. Son autonomie sera de 800 à 1 200 km.

Nikola Motor affirme avoir reçu 13 000 commandes pour ses camions. Soit, l’équivalent de 10 ans de production et un revenu estimé à 13 milliards de dollars. C’est bien plus que les quelques centaines de commandes pour le Semi électrique de Tesla. Il est à noter que les modèles Two et Tre pourront recevoir une batterie au lieu d’une pile à combustible pour les transporteurs qui font des petits parcours. Autre précision : les camions de Nikola ont été conçus de façon à proposer en temps voulu de la conduite autonome.

Le responsable de l’hydrogène chez Nikola, Jesse Schneider, a expliqué que l’objectif était de construire un réseau de stations H2 à 700 bars permettant de refaire le plein en moins de 15 mn (aussi bien aux USA qu’en Europe). La première a été aménagée au siège de Phoenix. L’objectif est d’en avoir 700 sur le territoire américain.

Nikola a par ailleurs révélé trois autres véhicules zéro émission. Il s’agit d’un buggy électrique (qui se double d’une version militaire) et d’un jet-ski.

Alors que les effectifs vont passer de 300 à 2 000 salariés d’ici quelques mois sur le site de Phoenix, qui abrite par ailleurs un centre de recherche sur l’hydrogène, la compagnie souhaite lever 1,5 milliard de dollars pour financer son programme.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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