Retour sur les défis de H24 EVO

Retour sur les défis de H24 EVO
Retour sur les défis de H24 EVO

Avec de nouveaux partenaires, et en prenant le virage de l’hydrogène liquide, le projet MissionH24 franchit une nouvelle étape. On vous explique tout cela.

En ce premier jour du salon Rétromobile à Paris, l’Automobile Club de l’Ouest va participer au colloque organisé par le GPSM sur l’évolution des sports mécaniques. Quelques jours après Hyvolution (la conférence de présentation est à voir ici), son Président Pierre Fillon va revenir sur l’évolution du projet MissionH24. Entamé en 2018, il doit déboucher en 2028 sur une catégorie hydrogène au sein du championnat WEC de la FIA et des 24 H du Mans.

Des partenaires « cruciaux et internationaux » ont rejoint le programme dès le départ (TotalEnergies, Symbio, Michelin, Dietsmann et Richard Mille), puis d’autres (Fortescue Zero, McLaren Applied, Multimatic, Bosch, Isoclima, Sobek et Momo) ont adhéré au fur et à mesure des étapes. Et la liste va s’allonger prochainement. La nouvelle H24 EVO, dont la gestation a débuté en octobre 2023, est la première voiture conçue à partir d’une feuille blanche (pile, moteurs électriques, châssis, aéro, électronique..). Et l’ACO a choisi de bousculer le calendrier pour passer directement à l’hydrogène liquide. Une option retenue par la FIA, et sur laquelle s’aligne donc l’organisateur des 24 H du Mans.

Le défi de l’hydrogène liquide

Par rapport à l’hydrogène gazeux, qui affiche une densité de 40kg/m3 à 700 bar, l’hydrogène sous forme liquide se distingue par une densité de 71 kg/m3 à une pression de 1 bar (soit sensiblement l’équivalent de la pression atmosphérique). Il doit cependant être maintenu à une température de moins 253 degrés. L’objectif est de développer des réservoirs permettant d’embarquer plus d’hydrogène et de tenir au moins 40 mn (le temps des relais avant ravitaillement des hypercars).

Le calendrier prévoit le gel du design en mai 2025, la présentation un mois plus tard (et en statique) de la voiture aux 24 H du Mans, le montage au banc d’essai en octobre, puis l’assemblage en février 2026 et les premiers essais sur piste en avril de la même année. L’objectif est de lancer une voiture au poids contenu de 1 300 kg et capable de rouler à 340 km/h.

*Groupement des Professionnels des Sports Mécaniques

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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