Fin janvier, la CEO de la société, Florence Lambert, et le maire de Béziers, Robert Ménard, ont annoncé un protocole foncier afin d’acquérir une parcelle de 49 hectares. Située sur un Technoparc, elle pourrait accueillir un site de production à l’échelle d’électrolyseurs d’ici deux ans.
En ligne de mire, il s’agit d’installer une giga factory. Le projet est soutenu par l’Etat à hauteur de 200 millions d’euros dans le cadre de France 2030.
Pour le moment, Genvia est installé sur un site industriel modernisé, celui de l’usine Cameron (groupe SLB, ex-Schlumberger). Une ligne-pilote a été mise en place à l’été 2023. Avant de passer à l’échelle, la société doit tester en 2025 sa technologie sur le site d’Arcelor Mittal (aciers spéciaux) de Saint-Chély-d’Apcher, en Lozère. Puis, il faudra procéder, en 2026, à une levée de fonds de plusieurs centaines de millions d’euros.
Il est à noter que la société entend également adresser les secteurs de la chimie, de l’ammoniac ou encore des carburants de synthèse. Dans ce domaine, un accord a été annoncé avec Airbus.
Cet acteur, qui exploite une technologie issue du CEA, et qui porte sur les électrolyseurs à haute température, revendique soixante-dix brevets, dont trente depuis deux ans.
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