Pas de métaux rares : un électrolyseur Gen-Hy sans bouillir

Désolé pour le titre un peu pourri. Il ne doit pas détourner du fait que la société fondée par Sébstien Le Pollès obtient de belles performances sans métaux nobles.

Gen-Hy se positionne en effet sur la technologie de l’électrolyse avec des membrane à échange d’anions. Une technologie qui permet d’atteindre des rendements de plus de 85 % contre 65 % en moyenne actuellement sur le marché. La société développe des catalyseurs haute performance à base de nanoparticules de nickel, un métal abondant et bon marché. Gen-Hy remplace ainsi le platine et l’iridium, des métaux rares et chers, couramment utilisés dans les catalyseurs.

L’amélioration du process est liée à une augmentation de la surface de contact entre le catalyseur et l’eau rendue possible par l’utilisation de nano-catalyseurs déposés sur les membranes Gen-AEM. Grâce à un procédé d’application inédit sur le marché, Gen-Hy améliore les performances de l’électrolyse et augmente de 30 % la quantité d’hydrogène produit pour un électrolyseur de 1 MW.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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