Le SUV à hydrogène de Mercedes accélère aussi fort qu’un modèle thermique

A quelques semaines du salon de Francfort, Christian Mohrdieck, le responsable du programme pile à combustible chez Daimler, a donné quelques détails au site CH2ange sur le GLC Fuel Cell qui sera dévoilé officiellement à l’occasion de cet événement. Il confirme tout d’abord que le SUV disposera d’une autonomie de 500 km selon le cycle NEDC), dont 50 procurés par une batterie lithium-ion de 9 kWh.

Autre information à retenir : le moteur électrique développera 2014 ch (150 kW), ce qui est plus important que les 136 ch d’un ix35 FC chez Hyundai ou d’une Toyota Mirai. Mercedes affirme d’ailleurs que le GLC Fuel Cell accélèrera aussi fort que la version thermique.

Le Professeur Mohrdieck révèle également que la pile à combustible contient 90 % de platine en moins, par rapport à la précédente génération. Il n’y en a d’ailleurs pas plus que sur le catalyseur d’un modèle thermique. Cela a permis de réduire le coût. La pile se trouve sous le capot moteur, le moteur électrique et la batterie prenant place au-dessus de l’essieu arrière. Quant au réservoir d’hydrogène, il prend place sous les sièges arrière ainsi que sous le plancher, dans l’espace occupée en principe par le tunnel de transmission sur un modèle thermique à 4 roues motrices. En tout, 4 kg d’hydrogène peuvent être stockés.

Le GLC Fuel Cell sera un véhicule performant et silencieux. Il sera par ailleurs au même niveau d’exigence que les autres modèles de la gamme en ce qui concerne les crash-tests.

L’expert de Daimler souligne l’intérêt de la pile à combustible, qui permet de récupérer en trois minutes une autonomie de 500 km et plus. Il estime que la solution pourra être intégrée à des utilitaires, des camions et des bus.

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à propos de l'auteur

Laurent Meillaud

Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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