Si vous avez arpenté le hall 6 du salon, c’était vraiment difficile de le louper. Un touk touk à hydrogène, élaboré à partir d’un modèle de « three wheeler » du constructeur indien OSM, a été le véhicule le plus marquant à notre sens de Hyvolution.
Bien sûr, les nouveaux utilitaires de Stellantis, l’engin à hydrogène de Manitou, ou encore la voiture de course Foenix H2 de GCK ont contribué à la richesse de l’édition 2024 de Hyvolution. On peut en dire autant de la station designée par Starck chez HRS, sans parler des multiples annonces dans le cadre du salon (Teal Mobility pour les stations pour poids lourds, plateforme H2DEC, partenariat Hyvia et Hympulsion…). Mais, voir un touk touk à hydrogène, c’était franchement fun.
Un véhicule issu d’un champion indien de la mobilité légère
On doit cette idée à Antoine Abou, qui s’est distingué en traversant la France en vélo à hydrogène. Persuadé que la mobilité légère est un champ d’application possible, avec des piles de faible puissance, il est arrivé chez Hyvolution avec un nouveau projet. Il a fondé la société Systemics Energy, qui est un constructeur de véhicules zéro émission empruntant les pistes cyclables*, et une autre qui a pour nom HI (Hydrogen Intelligence) et qui vise à l’intégration de l’hydrogène dans la mobilité légère.
Le touk touk à hydrogène qui était visible à Hyvolution peut rouler pendant 300 km, sans bruit et sans pollution. Pour ses différents projets, Antoine Abou s’est entouré de partenaires qui sont OSM (Omega Seiki Mobility), Rage Mechanics, Atwey, Iljin, le CRMT, TSI et Ad-Venta. Le trois-roues à hydrogène pourrait faire parler de lui d’ici quelques mois. On en reparlera.
Précisons encore qu’Antoine Abou a accueilli Hydrogen Today, pour un live sur Twitch et Tik Tok, sur un studio mobile aménagé sur la base d’un véhicule à trois-roues.
*Avec le Drop, qui fait la synthèse entre la voiture et le vélo, sur trois roues