L’acier vert : une porte d’entrée pour l’hydrogène dans l’automobile

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L’acier vert : une porte d’entrée pour l’hydrogène dans l’automobile

Un certain nombre de constructeurs, comme BMW, Ford, Mercedes, le groupe Volkswagen et Volvo vont jouer le rôle de pionnier. Tôt ou tard, d’autres vont y passer aussi, y compris Tesla.

On vous a déjà parlé sur Hydrogen Today des initiatives lancées par Volkswagen, qui n’est pourtant pas un grand partisan de l’hydrogène, même vert. Mais, le fait est que les constructeurs se fixent l’objectif d’être neutres en carbone, ce qui suppose d’être plus vertueux sur l’ensemble de la chaîne. Dans un article, Automotive News Europe livre une analyse de fond, en citant notamment Thyssenkrupp et Salzgitter. Ces acteurs allemands ciblent évidemment les acteurs du Premium locaux. De plus, la dynamique est bonne car le gouvernement allemand a prévu 50 milliards pour décarboner l’industrie dans sa stratégie.

La fédération allemande des producteurs d’acier réfléchit à un label pour promouvoir l’acier produit à 100 % à partir d’hydrogène vert.

Il existe également une autre compagnie, basée en Suède et qui fait parler d’elle. H2 Green Steel fait de l’hydrogène son fonds de commerce et prévoit une production à grande échelle. Elle vient de signer avec Porsche, une cible de choix après Mercedes. On peut également évoquer SSAB, qui va fournir l’équipementier Faurecia (groupe Forvia).

C’est en 2026 que vont débuter les opérations.

L’industrie automobile va enclencher ce processus en commençant par les marques Premium, en raison du surcoût lié à l’hydrogène. Elle sera probablement rejointe par Tesla qui, dans son dernier Master Plan, évoquait les atouts de l’hydrogène pour la décarbonation de la production d’acier.

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à propos de l'auteur

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Laurent Meillaud

Journaliste automobile depuis plus de 30 ans, suivant les évolutions technologiques, je m'intéresse aussi aux énergies alternatives, dont l'hydrogène que je suis depuis 20 ans. J'ai co-écrit un ouvrage à ce sujet en 2007 avec Pierre Beuzit, ancien patron de la R&D chez Renault. Je collabore également depuis 2016 à la newsletter de France Hydrogène.

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